Pendant que Balthazar attend fiévreusement le top 30 de Martin Page, s'enquérant d'un éventuel oubli, Sad Old Punk laissera-t-il fleurir un top à chaque nouvelle note sans répliquer ? De son côté Berlin Belleville s'interroge : le top est-il une façon moderne de concevoir l'histoire?
Top et révolution, comment concilier ces concepts fondateurs de la pensée occidentale?
L’anonyme de Château Rouge, cauchemar de tous les bloggeurs de droite, planche sur le sujet…
Sad old punk me disait, il y a quelques mois, quand je réfléchissais à voix haute à une éventuelle présentation dans les formes de l’équipe de « La petite marchande de bombes », que d’une telle personnification, il n’était point besoin, tant chacun faisait l’effort d’exprimer dans chaque post une position réfléchie sur un sujet digne de ce nom.
Pulp est-il un sujet digne de ce nom ? Certainement (enfin, disons, pourquoi pas ?). Mais les tops, qui ont leur utilité en leur temps, sont un délice et une perversion, auxquels les instigateurs de ce blog cèdent trop facilement. Il leur fallait une punition. La voici.
Tout d’abord, la plupart des membres sont atterrés quant à la possible assimilation de « La petite marchande de bombes » au livre de Daniel Pennac La petite marchande de prose. Ils n’y avaient pas pensé lors de l’élaboration du nom mais un lectorat fidèle, attentif, bien que légèrement absent, le leur a fait remarquer. Vous comprendrez de vous-même d’après les articles de ce blog qu’un tel patronage horrifie les auteurs et je vous prierai de ne rien écrire pour dire, qu’en fait Pennac, c’est bien. Personne ne sera d’accord avec vous et vous deviendrez la risée de nos sardoniques auteurs. La seconde chose, avoué par une personne qui l’avait su elle-même de quelqu’un d’autre, porte sur l’origine de cette entreprise : l’un des fondateurs de ce blog ne l’a créé et alimenté que pour séduire une fille. Je comprends que vous soyez choqué, cher public absent, de n’être que le succédané d’une fille convoitée. Comment partir maintenant sur de bonnes bases ? C’est difficile.
Vous les décrire ? Ils portent pour la plupart des écharpes et des chaussures en cuir. Ils sont blonds mais aussi bruns avec quelquefois des lunettes. La plupart du temps, ils s’entendent bien mais leur amitié est traversée de sentiments fluctuants, quelquefois violents. Emportements dans le métro, crise de bisous, ils se sont battus plusieurs fois, affirmant les contours de leur virilités les uns contre les autres. Je ne dis pas qu’ils sont homosexuels, non, certes pas. C’est pire, ils sont artistes.
Leur âge ? Ils ne sont pas vieux, mais je n’irai pas jusqu’à dire qu’ils sont précoces. Si on déduisait leur âge d’après leurs habitudes de vie, comme le fait le Glamour de février, on pourrait tout de même leur reconnaître un certain courage à taper sur un clavier, avec toute cette vilaine arthrite. L’alcool les perdra presque tous, de toute façon. Ou le manque d’exercice. Eventuellement, un avis divergeant sur Brian de Palma…
Mais passons à la partie intéressante, leur vie amoureuse. Ils ont une vie amoureuse très compliquée, bien qu’ils soient majoritairement célibataires. Ils ne parlent pas aussi souvent des filles qu’ils ne parlent de faire les soldes, mais ça les occupe. Certains d’entre eux sont assez prolixes, mais il y a aussi des âmes fidèles, tandis que certains autres font leurs coups en douce.
Ce sont de doux rêveurs, plutôt.
Au sujet des filles, leurs goûts sont très différents, il serait difficile de faire une généralité sur ce point. Mais ils s’accordent sur une jolie blonde aux yeux mouillés (j’ai dit les yeux).
Côté vie sexuelle, ils peuvent très bien en raconter les détails les plus intimes au détour d’une conversation sur la prochaine révolution française, ou préférer les révélations fracassantes pour animer les fêtes de fin d’année. Au moins deux d’entre eux ont failli coucher avec deux filles en même temps. Mais ca ne s’est pas fait. Finalement.
Vous les connaissez mieux maintenant, vous pourrez les apostropher avec plus de facilité quand ils cèdent à leurs coupables délices (mais attention, ils ont le sens de l’à propos). Et si vous voulez des photos… n’hésitez pas.
Top et révolution, comment concilier ces concepts fondateurs de la pensée occidentale?
L’anonyme de Château Rouge, cauchemar de tous les bloggeurs de droite, planche sur le sujet…
Sad old punk me disait, il y a quelques mois, quand je réfléchissais à voix haute à une éventuelle présentation dans les formes de l’équipe de « La petite marchande de bombes », que d’une telle personnification, il n’était point besoin, tant chacun faisait l’effort d’exprimer dans chaque post une position réfléchie sur un sujet digne de ce nom.
Pulp est-il un sujet digne de ce nom ? Certainement (enfin, disons, pourquoi pas ?). Mais les tops, qui ont leur utilité en leur temps, sont un délice et une perversion, auxquels les instigateurs de ce blog cèdent trop facilement. Il leur fallait une punition. La voici.
Tout d’abord, la plupart des membres sont atterrés quant à la possible assimilation de « La petite marchande de bombes » au livre de Daniel Pennac La petite marchande de prose. Ils n’y avaient pas pensé lors de l’élaboration du nom mais un lectorat fidèle, attentif, bien que légèrement absent, le leur a fait remarquer. Vous comprendrez de vous-même d’après les articles de ce blog qu’un tel patronage horrifie les auteurs et je vous prierai de ne rien écrire pour dire, qu’en fait Pennac, c’est bien. Personne ne sera d’accord avec vous et vous deviendrez la risée de nos sardoniques auteurs. La seconde chose, avoué par une personne qui l’avait su elle-même de quelqu’un d’autre, porte sur l’origine de cette entreprise : l’un des fondateurs de ce blog ne l’a créé et alimenté que pour séduire une fille. Je comprends que vous soyez choqué, cher public absent, de n’être que le succédané d’une fille convoitée. Comment partir maintenant sur de bonnes bases ? C’est difficile.
Vous les décrire ? Ils portent pour la plupart des écharpes et des chaussures en cuir. Ils sont blonds mais aussi bruns avec quelquefois des lunettes. La plupart du temps, ils s’entendent bien mais leur amitié est traversée de sentiments fluctuants, quelquefois violents. Emportements dans le métro, crise de bisous, ils se sont battus plusieurs fois, affirmant les contours de leur virilités les uns contre les autres. Je ne dis pas qu’ils sont homosexuels, non, certes pas. C’est pire, ils sont artistes.
Leur âge ? Ils ne sont pas vieux, mais je n’irai pas jusqu’à dire qu’ils sont précoces. Si on déduisait leur âge d’après leurs habitudes de vie, comme le fait le Glamour de février, on pourrait tout de même leur reconnaître un certain courage à taper sur un clavier, avec toute cette vilaine arthrite. L’alcool les perdra presque tous, de toute façon. Ou le manque d’exercice. Eventuellement, un avis divergeant sur Brian de Palma…
Mais passons à la partie intéressante, leur vie amoureuse. Ils ont une vie amoureuse très compliquée, bien qu’ils soient majoritairement célibataires. Ils ne parlent pas aussi souvent des filles qu’ils ne parlent de faire les soldes, mais ça les occupe. Certains d’entre eux sont assez prolixes, mais il y a aussi des âmes fidèles, tandis que certains autres font leurs coups en douce.
Ce sont de doux rêveurs, plutôt.
Au sujet des filles, leurs goûts sont très différents, il serait difficile de faire une généralité sur ce point. Mais ils s’accordent sur une jolie blonde aux yeux mouillés (j’ai dit les yeux).
Côté vie sexuelle, ils peuvent très bien en raconter les détails les plus intimes au détour d’une conversation sur la prochaine révolution française, ou préférer les révélations fracassantes pour animer les fêtes de fin d’année. Au moins deux d’entre eux ont failli coucher avec deux filles en même temps. Mais ca ne s’est pas fait. Finalement.
Vous les connaissez mieux maintenant, vous pourrez les apostropher avec plus de facilité quand ils cèdent à leurs coupables délices (mais attention, ils ont le sens de l’à propos). Et si vous voulez des photos… n’hésitez pas.
Comme je vous le disais au début de ce post, ce blog est fait pour ça !